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Messe des marcheurs: « Regarder Marie et se laisser regarder par Marie », Abbé Alfred Waly Sarr

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Aimes-tu la Vierge Marie cher pèlerin ? Connais-tu assez et vraiment la Vierge Marie ? As-tu des arguments pour défendre ta foi lors des discussions ? Telles sont les questions orales qui ont servi de plan à l’abbé Alfred pour structurer sa réflexion et sa méditation durant son homélie, à l’occasion de la messe des marcheurs de la 135e édition du pèlerinage marial qu’il a présidé, le soir du dimanche 28 mai 2023.

Après avoir salué la présence de Mgr Jean Pierre Bassène et l’avoir remercié de veiller avec l’assemblée et sur l’assemblée, l’abbé Alfred, ancien recteur du grand séminaire Libermann de Sébikotane et actuel administrateur de la Fondation Ste Angèle de Kounoune, a invoqué la puissance de l’Esprit Saint sur tous les fidèles pèlerins, afin qu’Il ouvre les cœurs à l’intelligence des écritures.

Rappelant que les pèlerinages sont généralement des moments privilégiés de déposer les lourdeurs de toute sorte, lourdeurs qui sont liées à la vie de tous les jours, lourdeurs de toute sorte de difficultés aux pieds de Marie, l’abbé Abbé a confié aux marcheurs que Poponguine est l’opportunité de regarder Marie et de se laisser regarder par Marie, de déposer les fardeaux devant Marie avec foi et confiance. « Il faut en être sûrs, personne ne repartira de ce 135e pèlerinage les mains vides car Marie est fidèle et elle remet à chacun quelque chose. Il suffit de demander », a déclaré l’abbé Alfred.

Il poursuivra son exhortation en soulignant avec force que lorsqu’on est devant la contemplation de Marie à travers les images et icônes, habillée de splendeur, de la splendeur du paradis, on peut bien avoir tendance à oublier qui elle est réellement, et être dans un déséquilibre et la prendre pour une déesse et même pour Jésus. « Alors pour éviter tout cela, il faut changer de méthode. Il faut demander à Marie elle-même qui elle est. Et elle répondra : je suis là jeune fille de l’Annonciation, simple, effacée dans la ville de Nazareth », a conseillé l’abbé Waly.

L’ancien recteur du grand séminaire a aussi tenu à rappeler que « le mystère de Marie, mère de Dieu est biblique et évangélique.  Autant Dieu a fait irruption dans la vie de Marie et a chamboulé sa vie, autant Dieu fait irruption dans la vie de chaque fidèle pour proposer des chemins et des plans qu’on n’avait pas prévus. Quelles sont alors les réponses que nous donnons ? Marie, en cela, est un modèle de foi et de confiance en Dieu, même dans les surprises ».

 

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