Comme chaque année, la messe des organisateurs du pèlerinage a eu lieu le dimanche de Pentecôte. Célébrée à l’ancien sanctuaire par l’abbé Pierre Sandy DIOUF, cette messe a vu la participation de l’ensemble des membres de l’organisation, les mouvements à foulard, les volontaires, etc.
La particularité de la célébration de cette année réside dans le fait qu’elle a été une anticipation de la messe du pèlerinage. Ce dispositif proposé par la commission liturgie est un prétexte permettant aux participants de pouvoir répondre convenablement à leurs différentes responsabilités le jour de la messe solennelle.
Dans son homélie, le célébrant n’a pas manqué de ramener les fidèles à la première pentecôte, celle des disciples autour du Christ lorsque que les langues de feu descendaient sur chacun d’eux pour évoquer la puissance du paraclet.
Sans s’en éloigner, Abbé Pierre précise et note l’impossibilité pour tout catholique de se passer de la pentecôte, signe de la naissance de l’Eglise et ainsi de s’accrocher au feu de l’esprit avec sincérité et confiance.
Comme pour rappeler le contexte de ce grand rassemblement, la Vierge Marie mère du Christ et mère des hommes est présentée par le prédicateur comme le chemin le plus court pour aller à Jésus. Celle par qui les prières sont exaucées comme aux noces de Cana. C’est à ce propos, qu’il cite Saint Louis Marie Grignon en ces termes « Avec Marie, en Marie, par Marie et pour Marie.
Enfin méditant sur l’appel du crucifié sur le bois de la croix, Abbé Sandy, interpelle chacun des pèlerins de l’espérance sur ce que Christ attend de lui et les invite à favoriser la soif de ce Christ qui n’est qu’Amour, à rendre grâce au Dieu de la providence, à rendre grâce à sa mère, à être des témoignages vivants de la solidarité, de la justice et de la paix. Ce message retentit comme une alerte à s’éloigner donc de la méchanceté, de la division, du mensonge, du sectarisme, etc.
Dès lors, il importe pour chaque pèlerin de l’espérance de savoir renoncer à tout ce qui l’éloigne de ce à quoi Christ appelle, de vivre de son commandement à s’aimer les uns les autres mais aussi et surtout de s’orienter vers l’identification de sa soif envers le Christ.